Vidéaste et photographe, ‌Léna Besson possède un attrait pour une forme d’âge d’or, un idéal déchu traité dans son mémoire à travers la figure du jardin d’Éden.

Ses recherches s’axent autour de la temporalité dans la pratique vidéo. Une fois le cadre posé, elle cherche à intervenir le moins possible, et à laisser l’évènement, le phénomène advenir.  Elle éprouve ainsi une sensibilité pour le plan fixe pour son apparente absence d’intention et en ce qu’il ouvre vers un interstice du non maîtrisable.

Les espaces viennent à elle de manière intuitive, ce sont eux qui préexistent aux histoires, même si dans sa méthode de travail, elle tient à faire progresser l’image et le récit ensemble, en leur accordant la même place. Elle s’allie avec des passeurs d’histoire afin d’évoquer ces espaces; devenant alors des alliés pour les rencontrer, les explorer.