Marie Perraudin amplifie le réel par des énigmes fictionnelles, questionnant l’altérité, la menace, la folie, le langage et le non-langage, mais aussi la manière dont on peut créer un lien, une communication avec les autres et avec les éléments de notre monde.

La pratique de Marie Perraudin prend comme point de départ le rapport au sauvage pour penser la relation au réel, à l’étrangeté et à la norme.

Elle utilise des images pour questionner la perception et l’interdépendance de l'homme avec son environnement. L’artiste traverse des territoires choisis, explore des archives, parcours des musées. Les représentations du vivant sont interrogés dans une approche sensible et poétique. La relation à l'animal ou au paysage devient prétexte et symptôme pour penser notre appréhension de l’altérité, du sauvage et de sa domestication.